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BENALIOUA MOHAMED LE MAESTRO DE LA MUSIQUE ANDALOUSE (1954-2007)

 

 

HOMMAGE

Ce jour ou la population de sougueur ; amis, voisins, familles, collègues de travail, tous attendaient devant la porte de la maison de voir la sortie du cercueil pour dire Adieu Mohamed, oh ? Combien difficile ce jour,

 

 

 En signe de reconnaissance, je viens d'inaugurer ce blog afin que nous ne puissions pas t'oublier.

 

 

Tahar  Belfedhal

 

 

  En cette funeste journée du 25 novembre 2007, notre ami Mohamed Benalioua ; président de l'association El-amel de musique andalouse nous a quitté à l'age de 53 ans.Adieu l'artiste et repose en paix : tu seras toujours présent dans nos coeurs. A Dieu nous appartenons et A Dieu nous reviendrons.                      T.B      

 

 

BENALIOUA MOHAMED UNE CARRIERE AU SERVICE DE LA MUSIQUE ANDALOUSE

 

 

Benalioua mohamed a commencé l'apprentissage de la guitare dés son premier age .En 1968, et à grâce monsieur Ait mouloud, il fut intégré dans la chorale du collège de l'enseignement général (CEG) mixte de sougueur, ou il se distingua beaucoup plus dans le theatre.En 1970, au CEM taleb Abderrahmane, il  se retrouve aux coté de chalani mohamed et avec Bouricha el ghouthi qui était comédien et chef d'orchestre.En 1971, et après l'ouverture du centre culturel de sougueur benalioua et ses camarade elirent domicile dans les lieux ou la troupe musico-theatrale a été crée par un certain belkhadem abdelaziz qui n'est autre que l'actuel premier ministre.EN1975, benalioua med crea le "lundi culturel des écoles"ou les élevés présentent leurs activités musicales et artistique (inter école)0En 1976, il est désigné secrétaire d'un club de foot ball crée parmi Benameur Mokhtar, le MCS En 1977, la troupe El amel naît a la faveur de l'initiative de nezreg kadi.le train de la troupe se mit en marche et pour décrocher cette même année la 2 éme place dans le "festival de la musique traditionnelle de la ville de Tlemcen .le groupe sera acclamé et félicité par l'illustre cheikh sadek el badjaoui dont, par la suite, SID Ahmed devint l'élève spirituel .la présence de la télévision à ce festival permit à la troupe El amel de s'illustrer encore plus à travers une émission de quarante minutes –chose rare à cette époque –produite par le réalisateur benouda bouhdjar .Après ce succès , la troupe el amel s'installe au faj dirigé par daouadji qui donnera toute la latitude aux frère benalioua , Mohamed et SID Ahmed et des autres membres du groupe de répéter en toute quiétude dans les trois classes mises à leur .A cet instant, naquit la véritable école de la musique andalouse et son essor se mit en branle .En 1978 , el amel participa au festival des arts populaires d'algerie ou elle eut un grand succès .En 1979, mohamed prit le relais et assura pleinement la relève de formateurs ou pas moins de sept élevés et futur professeurs dans des CEM et lycée sortirent de cette école de musique andalouse .Mohamed contribua par la suite au succès de l'association el amel au festival de tlemcen , avec une participation régulière chaque année et en 1981, l'ensemble obtint le 2eme prix de festival d'Alger ainsi qu'a Blida au festival de la musique chaabi , Mohamed restera à jamais le maître incontesté de cet art dont toute une ville a rendu hommage en se rendant massivement avec lui à sa dernière demeure .Adieu l'artiste et merci pour tout ce que tu lègue.  Extrait du journal "la voix de l'oranie".H.M

 

 

 

                                  E mail  tbelfedhal@yahoo.fr

 

 

 

 

 

TEMOIGNAGE ET RECONNAISSANCE

 

mohamed au festival national
mohamed au festival national 

In memoriam …l'artiste !

 

     Que dire devant la mort ? Elle surprendra toujours !on l'appelle à tort ou à raison  la grande faucheuse …dans ton cas, ce fut malheureusement vrai ! Mohamed, ton regard bleu limpide et ton cœur blanc nous manquent déjà !…Terriblement.

 

    Enfants, adolescents, adultes,nous nous sommes épaulés dans la peine comme dans la joie ,dans nos légèretés comme dans nos certitudes ,nos idéaux mais …surtout dans notre ardeur commune :la musique ! Ta première guitare, je m'en rappelle, pour moi c'était l'une des sept merveilles du monde !…quant au piano de ton défunt père …une pièce exotique …inaccessible !

 

     Je revois tant de choses : tes

 

dix ans …tes quinze ans …tes cinquante ans  parsemés de mille et un souvenirs ,mille et un fou rire ,des centaines de soirées andalouses ,des dizaines de ramadhans…et «  leilati el Kadri »et tu y étais toujours présent et assidu ,debout …veillant au grain …tes semis ont germé …El Amel vient de fêter ses trente ans : une association où coulent de source la sueur de ton corps et le son de ton cœur …tu lui as donné de bout en bout ta vie…d'artiste !

 

    Notre dernière sortie sur Alger …la semaine culturelle de Tiaret…nous avons bien rigolé ,nous nous sommes encore inquiétés sur le devenir de l'association …de nouvelles perspectives…des projets pour les artistes en herbe …tu reverdissais …tu te remettais à rêver d'un rêve qui te tenait en haleine : l'organisation d'un mini festival à Sougueur !  «  El Amel » reprenait espoir s'ouvrant vers de nouveaux horizons…Que de points de suspensions ! la vie se résumerait donc à ça …des moments en suspens qu'il faut happer en attendant d'aller dans « la maison éternelle »…Je te compte désormais -en la saluant bien bas -parmi toute cette armada « d'artisans de l'ombre »,ces amateurs de la joie qui ont su avec peu de choses et beaucoup de cœur graver en notre mémoire d'intarissables moments de félicité ! Ils nous ont appris à déceler la beauté en toute chose et d'apprécier ce que Dieu a insufflé en tous les hommes : leur propension à s'élever au rang d'artistes .pour nous avoir d'accéder à cette émulation, je les glorifie en qualité de « chevalier de la culture ».(quelques -uns grossièrement …à titre posthume !).Ces cavaliers de l'art sans épée et sans chevaux ont mené de grandes batailles contre l'inertie et la léthargie.

 

      Extrait  par: Said Belfedhal 2007

 

 

 

 

TOUTE UNE VIE ...PLEINE DE JOIE ET D'ART

 

 

L’artiste avait 53 ans et était père de trois filles et de sept garçons, la famille de la musique andalouse a perdu Mohamed mais la relève est assurée vu que ses enfants (3 garçons, 1 fille) jouent d’un instrument de musique de même que ses nièce et neveu ainsi que son frère Mustapha. Quant à Sid Ahmed et ses enfants, ils font les beaux jours de la troupe « Ibn Badja » de Mostaganem. 

 

 

 

 

LA VILLE DE SOUGUEUR A PERDU UN PILIER IRRECUPERABLE

 

 

Quelques mois avant sa mort, la gestion de la bibliothèque communale lui fut confiée et son souhait le plus cher était de permettre aux étudiants et lycéens de se retrouver dans une salle de lecture afin de se cultiver. Hélas, le destin en a décidé autrement et la bibliothèque n’a, à ce jour, pas encore reçu son équipement !

 

Son second souhait consistait en l’organisation du « premier printemps de la musique andalouse de Sougueur »en Avril 2008.

 

 

 

 

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